Le minimalisme prône la simplicité au profit du superflu.
Loin d’être un mode de vie austère, le minimalisme ouvre à l’harmonie et au retour à l’essentiel.
Le minimalisme est initialement connu pour être un courant d’art contemporain apparu dans les années 60’ aux Etats-Unis. Mais c’est surtout un mode de vie et de consommation très inspirant qui tend à une posture zen directement issue de l’art de vivre japonais, reposant sur le principe du “moins pour plus” appliqué à tous les domaines du quotidien.
La base du minimalisme repose sur la réduction de notre consommation. Consommation de biens matériels, mais aussi de relations, d’activités, … Notre société a ancré en nous un besoin constant et insatiable de “toujours plus” induisant d’énormes frustrations consécutives liées à un sentiment d’insatisfaction perpétuelle. Parce qu’en consommant toujours plus, on profite toujours moins de ce que l’on a…
Être minimaliste, c’est donc fuir la surconsommation. Mais comment faire?
On commence par identifier ce qui nous rend foncièrement et simplement heureux… “Simplement” en ce sens que ça ne nous demande aucun effort pour l’atteindre, que les émotions positives consécutives sont ressenties naturellement et systématiquement.
Cette liste est purement subjective, il faut interroger ses émotions et non pas ses pensées, ses idées (souvent reçues).
On articule alors notre vie autour des éléments identifiés et on en chasse tant que possible, ou tout du moins on réduit, le reste.
L’ESSENTIEL on a dit!
Ainsi, on libère des ressources (temps, énergie, argent, …) pour profiter de ce qui nous rend heureux.
Ce raisonnement permet d’identifier les modes de consommation qui nous conviennent (achat vs réparation, par exemple, ou encore bio vs circuit court) et nous invite dès que l’occasion se présente à réfléchir à ce dont on a véritablement besoin.
Ainsi notre mode de consommation suit deux directives :
- nos besoins essentiels
- nos valeurs personnelles
Être minimaliste, c’est s’exercer à l’art de la simplicité pour tendre vers l’harmonie avec soi-même.
On fait le vide dans sa vie, chez soi, dans sa tête, dans notre quotidien.
On libère notre esprit de nombreux tracas de faible importance voire d’importance (bien souvent) nulle.
On profite de la vie, de ce qui est important, parce qu’on en a désormais la conscience et les ressources.
On consomme moins mais mieux, on savoure ce que l’on a, on consomme ce dont on a besoin, et on oriente nos choix vers des sources de consommation en accord avec nos valeurs fondamentales.
