Cultiver notre résilience
et prendre de la hauteur face aux événements:
astuces testées et approuvées
d’une coach de vie holistique spécialisée en résilience
Notre vie n’est jamais un long fleuve tranquille. Autrement dit, nous rencontrons tous des événements désagréables plus ou moins graves en passant par les conflits avec nos proches, à un licenciement, une séparation ou un décès.
Dans tous les cas, nous n’avons généralement pas grand choix, il nous faut accepter la situation et la transformer positivement afin d’en ressortir grandi. Autrement dit : cultiver notre résilience et prendre de la hauteur. Facile à dire mais moins facile à faire.
Voyons ensemble quelques points pour avancer…
CULTIVER SON OPTIMISME
Ce n’est pas: » tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil « … C’est adopter une attitude positive face au changement.
Si vous dansez et que d’un coup, la mélodie change, vous allez adapter votre rythme et vos pas en fonction. C’est la même chose dans la vie : plutôt que de résister à l’impermanence constante de nos vies et de vouloir absolument tout contrôler même l’incontrôlable, soyons dans l’acceptation. Et essayons de voir le verre à moitié plein, de s’intéresser à ce que l’on peut retirer de cette expérience plutôt que de se lamenter dessus.
Quels outils pouvons nous utiliser pour cela ?
- le journal de gratitude : idéalement à compléter quotidiennement, cette pratique vous permettra de développer une prise de recul sur les événements quotidiens et occasionnels désagréables qui vous arrivent afin de développer vos capacités de résilience et votre optimisme global
- pensées positives – mantras : on parle souvent du conditionnement négativement mais il a aussi une face lumineuse, et libre à nous de l’utiliser pour notre bien-être. Plus vous cultivez des pensées positives sur vous, sur votre personne ou votre comportement, plus vous vous conditionnez à voir la vie sous un meilleur jour
- visualisation : le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est réellement vécu et ce qui est imaginé; alors s’en servir: projetez-vous dans cette situation difficile de manière positive c’est-à-dire sous l’angle d’une solution, imaginez comment vous pouvez régler le problème, accompagnez-vous dans une perspective plus joyeuse même si elle n’en reste pas moins difficile ou désagréable
REMETTRE EN PERSPECTIVE
Si nous avons du mal à faire face à cet événement difficile qui vient de s’immiscer dans notre vie, c’est souvent parce que l’on reste focalisé dessus.
On met des œillères et on limite notre champ de vision à cela. Forcément, il ne faut pas s’étonner que notre charge mentale et notre stress, angoisse ou anxiété montent en flèche. C’est là aussi un effet positif que l’on peut avoir avec le journal de gratitude.
Pour remettre en perspective et donc prendre du recul et de la hauteur, c’est ce que j’appelle adopter une vision systémique ou une posture méta, nous allons nous centrer sur la solution plutôt que sur le problème.
Autrement dit, à partir de la situation actuelle :
- quel plan d’actions puis-je mettre en place pour quitter cet état qui me nuit?
- quels sont les objectifs que je veux mettre en place?
- quel état je vise personnellement et/ou professionnellement, quelles émotions, quels comportements, quelles croyances?
- qu’est-ce qui me manque à l’heure actuelle pour atteindre cet état?
- ai-je déjà rencontré ce type de situation; si oui, comment m’en suis-je sorti, puis-je réutiliser ces stratégies aujourd’hui dans cette situation?
Pour relativiser, nous pouvons aussi compter sur nos pairs. Mais pas n’importe lesquels!
Si vous vous adressez à cet ami qui est plutôt pessimiste et a tendance à voir la vie en gris, ne vous étonnez pas d’avoir le sentiment de faire marche arrière…
Rapprochez vous de personnes qui ne vous victimiseront pas avec des « Oh la la, c’est vraiment horrible ce que tu traverses, tu dois en avoir plein la tête avec ce qui t’arrive… ». Mais plutôt de personnes qui vous soutiendront en dédramatisant la situation : « Ok, c’est pas la meilleure situation de ta vie, mais rien n’est immuable. A quoi as-tu pensé pour sortir de cet état? Puis-je t’aider d’une manière ou d’une autre? Et ça… tu y as pensé? »
Enfin, les idées nous viennent rarement quand c’est le brouillard dans notre tête. Alors, pour prendre du recul, rien de tel que des activités qui nous permettent de vider notre esprit et de décharger. Cela est propre à chacun mais voici quelques pistes dans cette liste non exhaustive :
- aller voir ou regarder un spectacle d’humour (pourquoi pas même sur votre problématique pour relativiser une fois de plus)
- regarder un film ou une série qui vous fait du bien et vous met en énergie
- prendre un temps de lecture au calme
- aller voir des amis / votre famille
- pratiquer une technique de respiration : cohérence cardiaque, breathwork, pranayama
- aller prendre l’air, se balader dans un lieu de nature
- travailler votre ancrage : par la méditation ou en connexion avec la nature
- pratiquer un sport pour se défouler (boxe, course, natation…) ou pour se détendre (yoga, tai-chi, qi-gong…)
- faire appel à sa créativité comme nous le verrons ci-dessous
OSEZ LA CRÉATIVITÉ
Nous avons parfois tendance à nous référer à des outils purement intellectuels. Mais nous oublions que nous sommes aussi des êtres instinctifs et intuitifs.
Explorer de nouvelles voies pour résoudre nos problématiques, c’est ouvrir le champ des possibles. C’est ne plus se limiter, développer de nouvelles capacités et donc sortir de sa zone de confort et se challenger.
Au-delà du fait de se créer de nouvelles possibilités, nous renforçons notre confiance en nous-même et on peut même dépasser certaines peurs au passage, ça serait dommage de s’en priver !
Il existe de nombreux médiateurs comme :
- le dessin – la peinture
> munissez vous d’une feuille et de crayons
> pensez à votre problématique, vous pouvez même la noter en une phrase en haut de la feuille
> mettez une musique qui reflète votre humeur, votre ressenti, votre émotion du moment en lien avec cette difficulté
> fermez les yeux et pendant la musique, laissez passer votre émotion à travers le crayon, laissez-vous guider et vous prendre au jeu sans mentaliser; votre crayon part dans tous les sens et c’est ce que l’on veut
> la musique se termine, ouvrez les yeux et observez votre gribouilli: peut-être qu’une émotion, un mot ou une sensation monte en vous, prenez en note
> mettez maintenant une musique d’ambiance, une mélodie qui vous apaise
> munissez-vous de plusieurs couleurs
> vous apercevez certainement des formes, des traits qui vous appellent plus que d’autres; mettez de la couleur et de la vie sur votre dessin
> quand vous avez terminé, regardez votre œuvre: qu’est ce que cela évoque en vous, qu’est-ce que ça représente pour vous, comment vous sentez-vous?
- la danse et/ou le chant (pour les personnes qui sont plutôt corporelles)
> pensez à votre problématique et choisissez une musique qui représente votre ressenti, votre humeur, votre émotion
> lancez la musique et laissez vous porter intuitivement
> vous avez envie ou besoin de crier, faites-le
> vous sentez les larmes monter, lâchez-les
> vous voulez être dans la douceur, vous enlacez et vous faire un câlin, allez-y
> arrêtez-vous quand c’est juste pour vous: comment vous sentez-vous?
- l’écriture intuitive
> prenez votre stylo et laissez le flot de vos pensées se déposer sur le papier sans jugement, sans retenue, juste en laissant couler ce qui vient et se présente à vous, que cela soit 10 lignes ou 20 pages
> une fois terminé, faites-le point, relisez-vous si le cœur vous en dit: comment vous sentez-vous?
- l’écriture guidée
en haut de votre feuille, notez votre problématique en une phrase
> vous pouvez aussi y ajouter l’émotion associée
> si vous avez du mal à identifier l’émotion derrière, vous pouvez utiliser la roue des émotions
> une fois votre problématique notée, posez votre stylo et prenez quelques cycles de respirations pour vous centrer; quand vous sentez que le moment est juste, rouvrez les yeux, prenez votre stylo et laissez vous porter
> il est possible qu’une sorte de dialogue s’installe entre deux parties de vous, si c’est le cas, je vous invite à utiliser deux couleurs pour simplifier votre relecture
- la méditation passive (assis en tailleur) ou active (méditation en marchant)
objectif : chasser toutes ses pensées obsédantes et sortir de l’overthinking
- la méditation orientée sur la problématique
objectif : obtenir des réponses de manière intuitive
- la spiritualité : pendule, cartomancie, soins énergétiques…
Qu’importe la ou les pratique(s) que vous choisissez, faites le point :
- qu’est ce que cela vous a apporté?
- ressentez-vous du bien-être?
- aviez-vous une pensée, une idée qui tournait en boucle, laquelle, est-ce une solution, un axe à envisager ou plutôt une pensée obsédante négative, et auquel cas, que vous apprend-elle sur vous?
- ressentez-vous un certain lâcher-prise?
Parfois, nous n’arrivons pas à relativiser et à prendre du recul sur notre problématique, même en ayant fait tout cela. Et c’est ok, ne vous culpabilisez pas et ne soyez pas dur(e) envers vous-même.
Parfois, il est nécessaire de faire appel à une personne tierce qui ne nous connaît pas et va nous aider à démêler cette problématique en reflétant notre propre miroir.
Toute expérience – même inconfortable – nous permet de grandir, de se révéler, d’en apprendre plus sur nous-même et de ressortir plus fort intérieurement
Holiatma
coach de vie holistique spécialisée en résilience
un pilier sur votre chemin
pour vous permettre de reprendre le lead de votre vie en toute sérénité